L’histoire de la ruche reste assez confuse. Elle a beaucoup évolué dans sa structure au fil des siècles. Dès que l’Homme s’est sédentarisé, il a d’abord utilisé, pour exploiter les ressources apicoles, des troncs d’arbres creux (bournats). Ils étaient très répandus dans le sud de la France, de même que les ruches en chène liège. La ruche en paille quant à elle s’est maintenue longtemps au nord de la Loire.
L’homme a également eu recours à des vanneries d’osier ou de chataîgnier souvent enduites de boue séchée ou d’un enduit à base de bouse de vache. On peut en admirer de très belles au village gaulois de Saint Julien sur Garonne .
Il a également construit des murs à abeilles comme dans le Finistère ou en Provence.
Il semblerait qu’à partir du 17ème siècle, les apiculteurs aient commencé à utiliser des hausses puis des cadres. Mais c’est à partir de la fin du 19ème siècle que l’on assiste au développement des ruches verticales à cadres : Voirnot, Dadant, ….